De l’artisan aux grands groupes, sans oublier les PME, tous les professionnels du BTP sont tenus responsables de la gestion des déchets sur leur chantier. La première réglementation date de 1975. Au fil des décennies, les objectifs et les normes ont été revus pour une approche plus responsable.
Distinguer les différents types de déchets sur un chantier
En fonction de leur activité respective, les sociétés du bâtiment doivent mettre en œuvre des solutions de collecte, de tri et d’enlèvement. Pour cela, il convient de bien faire la distinction entre la nature des différents déchets. On distingue :
- les déchets dangereux : solvants, colles, peintures et bois traités qui constituent un risque sanitaire pour l’homme et l’environnement. Ils doivent faire l’objet d’une traçabilité rigoureuse ;
- les déchets non dangereux : emballages, cartons, métaux… Tout composant qui ne présente pas de caractère toxique ou nocif pour la santé ;
- les déchets inertes : briques, verre, béton ou terre… Tout matériau n’ayant subi aucune altération chimique ou physique est considéré comme inerte.
Quelles solutions envisager pour la gestion des déchets ?
Si la gestion des déchets est encadrée par des directives légales, le tri sur le chantier en lui-même ne revêt pas d’obligations de la part du professionnel. Il est possible de les regrouper, en distinguant néanmoins les déchets dangereux. Toutefois, il est fortement recommandé d’envisager des solutions de tri pour des raisons pratiques et financières.
L’impact est particulièrement important lors de l’enlèvement et tout manquement (dépôt sauvage, abandon sur le site…) peut être sévèrement sanctionné. De plus, la présence d’une ou de plusieurs bennes basculantes ne nécessite aucune contrainte supplémentaire. Il est ainsi possible de trier les déchets dans des volumes adaptés à leur stockage. Si nécessaire, une remorque industrielle permet de les transporter jusqu’à la zone d’extraction. Par la suite, ils peuvent faire l’objet d’un retraitement, d’un recyclage ou d’une revalorisation.